Comptes Rendu 1992

 

Trou Ozer 1 jan 1992

A l’heure où l’euphorie l’emportait sur le gueule de bois, nous nous sommes rendus à Bévercé (Malmédy) afin de fêter dignement le Nouvel-An, spéléologiquement parlant. Approche difficile sur les hauteurs malmédiennes. Au pied d’un château d’eau impressionnant, nous trouvons le trou, mal cadenassé. Après 10m de descente dans 1 puits terreux, une vingtaine de mètres “plein pot” (puits large et bien concrétionné), nous entrons dans le “poudingue” de Malmédy : assemblage parfois inquiétant de ciment argileux et de cailloux de calcaire. Descente, promenade et remontée en 2 heures.

Wéron 12 jan 1992

Partis plein d’allégresse, pour la sortie hivernale annuelle du Bernard, nous avons choisi le Wéron vu la petite quinzaine de voitures sur la prairie d’entrée. Descente à toute vitesse par la partie méandreuse, puis remontée (petit bonjour aux Moucronais qui “Est-ce qu’on descend ? Par où c’est ? ” avec un “vétéran” de 36 ans qui n’avait plus fait de spéléo depuis 4 ans (on se dit, heureusement, sinon le ridicule aurait tué). Crupétoise classique à la taverne sympa où l’on sert même les frites à 14h.

Beaumont 18jan 1992

Traversée Baumont avec une étroiture sévère, sortie dans une carrière, ensuite descente classique et remontée de la corde de la salle du fond

Pont 25 jan 1992

2 vires et descente de la grande arche avec entre autres un descendeur bricolé à l’aide de mousquetons aciers.

Hotton 29 jan 1992

Encadrement d’une équipe TV pour filmer à la grotte de Hotton.

Resteigne 12 fév 1992

Prospection et visite du trou condamné à Resteigne.

Haquin 15 fév 1992

Descente entre les blocs le long de la rivière; arrivés au fond, nous avons cherché le chemin vers la boite aux lettres que nous avons descendu, ensuite visite de la salle de minuit et retour par le paradis

Rouge Thiers 21 fév 1992

Descente sur cordes pour certains, possibilité d’éviter par un boyau parralèle, et dans le fond une galerie devenant de plus en plus étroite jusqu’à un bouchon de glaise. Ensuite remontée. Nous avons essayé de trouver un passage dans le réseau classique mais c’était bouché.

Reseau de Frênes 1 mar 1992

8h de grotte pour cette classique du coin de Lustin : étroitures, raming, concrétions, fausses pistes (ce que la topo est mal faite!), mini-vire et odeur d’égoût était au rendez-vous. Comme cavité d’initiation, y en a 3 qui ne se sont pas ennuyés. A refaire rapidement!

Trou Victor 6 mar 1992

On pourrait changer le nom en trou des pigeons. Y aller une deuxième fois, c’était deux fois de trop – petit trou rempli d’éboulis instables sans suite, sauf pour les rats.

Fontaine de Rîvire  8 mar 1992

Accompagné de Godissart, sénior et junior (6 ans), cette cavité est superbement conservée, dont le clou se trouve au fond : un lac d’une eau limpide, environnée de vires dont certaines physiques (voir pigeonnier). Bref, une piscine olympique difficile d’accès.

Trou Wuinant 22 mar 1992

Puits superbe (pour la Belgique) que ce trou Wuinant agrementé d’une étroiture verticale amusante à remonter. Il paraît que la voute mouillante débouche sur un long réseau…

Grotte Bebronne 22 mar 1992

D’un petit trou pèpère pour terminer, on a subi un réseau assez long terminée par une jolie salle. Outre une roche curieusement travaillée, la grotte nous a réservé une surprise très fraîche : une crue inattendue nous a obligé à tremper dans 1m d’eau là où il n’y avait rien 2 heures auparavant!

Gouffre du Paradis 1992

Visite jusqu’en haut du dernier grand puits. Chute de 2m de Bobby dans l’avant dernier puits dû à la très mauvaise qualité d’un spit (de manière générale, peu de spits et en mauvais état). La liste à l’entrée du trou a failli s’allonger. Après un cassoulet William Saurin, soirée peinard avant une nuit agitée par l’arrivée des autres protagonistes (spécialement Yves, toutes lumières allumées).

Gouffre de la Légarde 1992

Descente sans problèmes des grands puits. Franchissement sans trop de difficultés des étroitures (pas pour tous, hélas). Arrêt en haut du dernier puits faute de cordes. La remontée de la seconde équipe fut lourdement retardée par une équipe de hollandais fort lente. Le souper préparé par Bobby, Yves et Christine ne nous laissa pas sur notre faim.

Gros-Gadeau 1992

Grotte très agréable en hautes eaux mais pas très facile à équiper : toujours la difficulté de trouver des spits valables et un pendule très (trop) près de la cascade.

Chauveroche 1992

Un siphon boueux -mais court- nous fit reculer. La résurgence de Chauveroche nous offrit un canyoning idéal pour le lavage des combis. Ensuite, recherche (plus d’une heure) de la grotte de Noailles.

Vauvougier 1992

Superbe entrée (vire au sommet, verticale de 37m, suivi d’une vire pour accéder à la suite). Visite effectuée jusqu’après l’étroiture (méandre très sinueux et étroit). Le trou est une succession de méandres (moyens, étroits, étroits…) entrecoupés de petites verticales. Les kits sont très pénibles à tirer. Le soir, bonne bouffe au resto.

Trou d’Ouzène 1992

Découverte très matinale du trou d’Ouzène, au sein d’une courieuse région lapiazée. Si on ignore les traces laissées par l’homo stupidus du Xxième siècle, il s’agit d’une grotte complexe, quoique peu développée, et bien concrétionnée.

Villers-le-Gambon 24 mai 1992

Journée très ensoleillée : effectuer le parcours à l’ombre est un véritable plaisir (il n’y avait pas trop de monde); le parcours sous le soleil, c’est tout autre! Difficultés diverses : vires, tyroliennes, échelles, fractionnés divers, parapluies, chopes…

Trou Bury 1992

Très ambitieux au départ, nous nous sommes rendus compte à la chatière du cyclope que nous nous étions fourrés les doigts dans l’œil (le “gros” de la troupe nous fit reculer). Définition de gros : homme à très larges épaules.

Gournier 1992

Superbe balade, “fils clairs” un peu inquiétants? Cocasse : un groupe perdu… dans la galerie fossile (où est la sortie ?); un embouteillage de divers rafiots au fond du lac.

Trou Bernard 6 juin 1992

Tentative seulement : les boyaux infâmes du number TWO ne donnent qu’un maigre espoir aux plus grands (et vice-versa). Nous nous rabattons sur une site au siphon, une escalade artificielle par Hans du number ONE, assuré sur des cordes tchèques. Celle-ci constituant le point (très) faible de l’expédition, nous renonçons, la mort dans l’âme et la soif au ventre. La première fut diluée dans l’assouvissement de la seconde. Merci Crupétoise, Orval et Leffe!

Scialet de Malaterre 1992

A partir d’une passerelle ridicule, une descente impressionante de 110m (avec un palier à -55m), est suivi d’un réseau d’abord impressionnant (Mondmilch, concrétions…) et ensuite assez gluant (boue liquide et étroitures), ce qui nous a refroidit l’enthousiasme.

Entre ces “nombreuses” sorties souterraines, il faut compter quelques séances bibitives (nous suivons les traces de nos glorieux aînés : l’alcool de noix fut vite épuisé), gastronomiques (Arnaud fit la preuve de son talent tout neuf), cyclistes (sorties nocturnes et diurnes en VTT) et touristiques (balade dans les gorges de la Bourne, de Goule en Goule) … et fermières (rentrée des ballots de foin).

Traversée Verneau 17 août 1992

Malgré un stress de dernière minute (le niveau du lac de sortie a joué au yo-yo pendant 48h), la traversée était possible.
Premier jour : Equipement simultané des Biefs et du Baudin : sans histoires.
Second jour : “”repos””. Descente du Pont du Diable (60m) et de la porche Sarrazine (150m). Cette seconde activité fut très prisée par les nombreux touristes visitant la Sarrazine ce jour-là
Jour J : Les choses sérieuses commencent : à 10h, nous montons au Baudin. La traversée fut relativement convenable : boyeaux étroits et collants du Baudin, trempette dans le siphon, promenade dans les marmites. Le réseau du Verneau ne lasse jamais : les zones traversées sont très variées, la flotte toujours assez froide pour réveiller, les cordes suffisamment douteuses pour s’en méfier (au bas du puits du légionnaire, il y avait des traces sanglantes!), les spits assez pourris pour se planter (avez-vous vu le numéro de Lol, l’homme volant ?), des passages trop compliqués pour ne pas s’égarer (Où est-elle, la salle Jabrand Des Bois ?), etc. Bref, 20 heures bien remplies en émotions diverses. Sortie à 6h du matin. Merci à toi, ô indispensable Rita, pour ces bières inespérées à la sortie! Inutile de dire que la suite de la journée fut assez calme…
Cinquième jour : Zit a été conduit à la gare de Besançon le matin. Il faut croire que ce fut éprouvant, à voir la tête de Hans au retour (ou alors, il faut voir un effet des Leffes qu’il a déchinées là-bas). L’après-midi, retour à la Sarrazine, où ce fou de Rogier a remonté les 150m de cordes plus vite que le temps de vider 3 chopes!
Sixième jour : déséquipement.

Trou de l’Eglise 3 oct 1992

Le pot de carbure de Philippe a eu quelques difficultés à franchir l’étroiture du réseau des Bruxellois. Pour le reste, visite classique (relativement) avec vire et descente de long de la longue coulée stalagmitique à hauteur du point de confluence.

Chantoir de Kin 4 oct 1992

Pour cette nième tentative, nous connaissons enfin le succès. Après des débuts de réseau tortueux, ce chantoir révèle quelques beaux volumes (je sais, le Président n’est pas mal non plus…). Deux P20 arrosés, une rivière à suivre sur presque 100m. Malgré tout, le spéléo du Stalacs doit rester stoïque sous des trombes d’eau, dans l’espoir d’une (à la fois…) Trappiste à la sortie…

Grotte du Fayt 10 oct 1992
RV à 11h au local du Gerry pour recevoir la clé (accueil charmant). Descente vers 11h30. L’étage moyen est très spatieux; juste avant les éboulis, quelques perles des cavernes. A partir des éboulis, nous nous divisons en deux groupes afin de se fourvoyer dans tous les boyaux du coin. Nous parcourons les réseaux supérieurs, puis redescente dans le réseau inférieur par une diaclase qui recoupe le réseau moyen. Sortie vers 15h.

Puits-aux-Lampes 14 nov 1992

Raymond qui voulait renouer avec le succès de nombreuses années après son exploit. Il est cette fois descendu sur corde jusqu’au bout où une salle immense sert de terminus.