De passage dans le coin, il nous vient la mauvaise idée de découvrir cette cavité. Ca commence très fort : sous la pluie incessate (le Doubs est sorti de son lit) le chemin d’accès est casse-gueule (demandez au genou d’OSU), le “petit cours d’eau visible en hautes eaux” est un vrai torrent. Les deux survivants -aux fous!- poursuivent néanmoins, malgré la douche complète dans un R2 étroit, impressionante par la suite (R3, P11). Hélas, le temps n’est pas avec nous, la chance non plus : au moment de faire demi-tour, un kit fait cavalier seul dans un vrai faux P60 transformé en essoreuse. Une seconde tentative -sous la neige et la glace celle-là- ne fut pas plus réussie.
Jacques et Olivier s’en furent par les éléments déchaînés… visiter la Chawresse. On peut admirer la nouvelle porte : du très beau travail. A l’intérieur, une petite visite sportive par le réseau des puits, le début du réseau B. La Chawresse toujours aussi accueillante nous retient par tous les coins!
On a fait toutes les classiques après la nouvelle topo de VVS, le “shunt” qui court-circuitait le pas de la mort, galerie du Baby-Doll après l’étroiture (encore 52m jusqu’au Trou Dury!), celui de la Cimetière (pas trouvé, heureusement!).
Chose rare : tant le Wéron que le Bernard étaient déserts! Il faut dire qu’avec les inondations… Vue sur un petit lac à 10m du Bernard. Sinon, Wéron très classique (via le puit de la bouteille), mais quel silence! 1/2h de déshabillage pour tenter le réseau noir mais les 5cm restant entre l’eau et la voute ne donnèrent pas fort envie… 1/2 de rhabillage après un petit bain, histoire de dire… Retour classique via Crupet… et la compagnie de Touring Secours (ah, ces voitures françaises!).
La route d’accès est impressionante par les restes de l’inondation du début de l’année. Cadenas absent. Visite classique : réseau de l’ex-cierge, boucle de la vire (un nouveau raccourcis a été trouvé : plus besoin de descendre le petit puits). Suite à des problèmes d’éclairage, de boue et de motivation, nous ne visitons pas le réseau supérieur.
En deux groupes : le groupe 1 (Paul et Zit) arrive en bas de la veuve cliquot en 1h via le réseau classique et attendent, attendent… Froid! Ils remontent et vont voir ce qu’il en est dans le Number II via la fonction. La corde est là, l’autre groupe attend à la sortie… 4h après l’entrée, on commence doucement à se poser des questions. Légèrement angoïssé et très motivé, on remet ses affaires, froides et humides, richting Number II pour tomber sur Hans et Olivier qui remontent. Ouf! On a noyé l’angoïsse à Crupet.
Entrée par la fonction via le Number II. Equipement jusqu’à la veuve Cliquot, sortie par le même chemin. Seconde descente par le réseau classique, une corde en place dans les chicanes et en double dans le dernier puits. Passage dans le méandre et sortie via le Number II.
Descente jusqu’au fond par les galeries les plus larges. Nous croisons une équipe qui prend la direction du réseau noir. Au fond, nous remontons un petit affluent : quelques escalades et petits boyaux horizontaux. Après avoir réalisé un bouclage et quelques escalades de cheminées qui queutent, nous ressortons. Au puits de la bouteille, nous croisons une seconde équipe un peu “farce”. Ils descendent avec deux échelles et des cordes de 20, 25mm et 50m sans doubler les échelles avec une corde d’assurance. Après notre sortie, détour par Crupet comme il se doit.
Départ dans le brouillard, nous arrivons à Tilff à l’entrée de St Anne. Un premier groupe de hollandais nous précède, comme d’habitude. La progression se fait dans la joie jusqu’au réseau Lemaire où l’étroiture est encombrées par les hollandais. Nous décidons de rejoindre la rivière direction La Méduse. Pour sa première grotte, Pasquale notre danseuse apprécie le ramping dans la rivière et découvre les joies de la spéléo. Après moultes étroitures et acrobaties, nous rejoignons la sortie où Patrick s’escrime à nous ouvrir la porte de sortie pour nous faire découvrir un soleil resplendissant.
Sortie très populeuse… Un bel échantillon de l’Europe multiculturelle se bousculait dans une ambiance très kermesse! Seule fausse note… aux Trompettes où un malheureux “guide” hollandais esseulé a hésité pendant 1/2h avant de descendre le vertigineux ressaut. Découverte : la terrasse du Belvédère sur les hauteurs de Lustin, vue ***
Guidé par Patrice Dumoulin, très chouette réseau d’environ 800m, de méandres où on s’adonne à l’oppo, le camping, l’escalade et le contorsionnisme. Le tout est concrétionné du début à la fin. On constate que la fréquentation y est limitée car les concrétions sont encore bien blanches et étincellantes. On se demande si l’activité de la carrière n’assèche pas le réseau car le ruisseau y est très faible alors que nous étions en plein période de pluie constante. Malgré deux tests CO, notre ami Olivier, toujours curieux, semble avoir été intoxiqué, sans doute pour avoir mis le nez où les autres de l’équipe ne l’y ont pas mis. Nous attendons donc les résultats de la prise de sang (ndlr : elle sera positive, confirmant l’empoisonnement au CO, donc prudence dans Ramioul!).
Nos spéléos partent plein d’entrain pour la nouvelle classique : la traversée du Bernard par le Number II. Equipement zonder problemen par Olivier (Lol) en pleine forme. Remontée (déjà) fatigante… Il fait beau dehors, il fait froid dedans et -pour Jacques- le choix fut vite fait. Descente en double par Lol et Zit et déséquipement derrière soi pour buter en bas du grand puits… sur une voute très mouillante. Nécessité faisant loi, on ne peut s’empêcher de penser à Jacques se dorant au soleil. On a connu des remontées plus joyeuses.. Heureusement une crupétoise nous a vite remis d’aplomb.
Début du réseau B jusqu’à l’étroiture. “Bof” dit Jacques. “Aïe” dit Zit (qui se coince). “Hmm” dit Lol (Olivier). Bref, il fut décidé de plutôt rechercher l’entrée d’un nouveau trou découvert dans les environs (et on n’a rien trouvé).
Mise en place de spits au dessus du P7 mais les plaquettes et les mousquetons sont restés dans le coffre de la voiture. Pas de problèmes après descente du puits tant bien que mal; les genoux sont à la fête dans les cailloux.
Tentative de désamorçage du siphon, mais le glissement d’un gros bloc a ralenti les travaux. Suite au prochain numero.
Le vendredi 27 octobre, une moitié des protagonistes arrive suivi le lendemain par le reste des gugusses. Le samedi 28 est consacré à l’aménagement du terrain menant au trou des Sarrazins par Paul et Olivier. Dimanche 29 octobre, Scialet des Sarrazins pour Paul, Olivier, Hans et Rogier. Descente d’une succession de puits pour arriver à -200 suivi par un méandre donnant accès à une grande galerie – mais arrêt sur une étroiture et faute de temps… Balade pour le reste du groupe. Lundi, Gour Fumant pour Auguste (Raymond), Catherine, Francis et Patrick : après les puits, promenade dans un méandre mais repli stratégique juste avant d’arriver au Dragon Chinois. Puis scilat de Malaterre. Enfin chute de la Druise (72m) sous le soleil pour Paul, Olivier, Hans et Rogier et promenade sous un ciel nuageux pour les uns et sous le soleil pour les autres. A noter une vue splendide au Col de la Bataille. Petite pensée pour la perso de Raymond sauvagement découpée (elle était presque neuve : usée jusqu’à l’âme).
Equipement de l’entrée de la grotte, dénivellation +/- 15m. Fond de la grotte plus glaiseux. Il y a divers vestiges de désob.